Le garçon qui pleure : quand le mythe transcende la peinture

 

Le garçon qui pleure : quand le mythe transcende la peinture

2000002982373Tableau de J.Bragolin. le garçon qui pleure.

Le 4 septembre 1985, The Sun, un journal anglais, publie un article : « La malédiction brûlante du garçon qui pleure ».

Histoire 

Celui-ci raconte l’histoire d’un couple, Ron et May Hall. Un jour, leur cuisine prend feu et à la fin, alors que tout est détruit par les flammes, ils retrouvent le tableau de « L’enfant qui pleure » encore dans son cadre accroché au mur, intact.

Anectdocte

L’histoire aurait pu s’arrêter à cette anecdote. Mais elle devint plus importante grâce à Peter, le frère de Ron Hall.

Alan Wilkinson

Peter est pompier à Rotherham. Il entend Alan Wilkinson, un de ses collègues, commenter l’événement. Il disait que des copies intactes du même tableau étaient fréquemment retrouvées dans des maisons incendiées. 

Intervenu

Depuis 1973, il est intervenu personnellement sur au moins 50 cas similaires : une habitation incendiée et le tableau à l’intérieur toujours en bon état.

Interview

Dans une interview d’un journal local, Alan Wilkinson raconte qu’une femme lui avait donné sa copie du « Garçon qui pleure » Pour plaisanter, il l’avait accroché dans un bureau de la caserne des pompiers. 

Supérieurs

Ses supérieurs lui demandent de l’enlever et le jour même, un four de la caserne surchauffe et déclenche un feu de cuisine.

Journal 

Le 5 septembre 1985, "The Sun" publie un second article très  complet. Celui-ci explique que suite à leur première publication, d’innombrables personnes ont appelé pour dire qu’eux aussi étaient victime de la « La malédiction du garçon qui pleure ».

Témoignages

Il y a eu ensuite des témoignages qui continuèrent de se succéder les mois suivants d’abord dans le même journal puis dans d’autres, le plus étrange reste celui-ci :un lecteur explique qu’il a tenté de mettre le feu aux deux reproductions qu’il possédait. 

Brûlé

Elles n’ont jamais brûlé. Il demande alors de l’aide à une autre personne. 

Intactes

Celle-ci jette les copies au feu durant une heure. À la fin, elles étaient encore intactes.

journalistes

Les journalistes voulant trouver une explication finirent par demander l’avis de spécialistes occultes.

Maltraité

Roy Vickery, secrétaire de la Folklore Society, suggéra que le peintre avait peut-être maltraité l’enfant et tous ces incendies pourraient être sa façon de se venger.

Mick Riley

Face à la panique qui se généralise, Mick Riley du service des incendies du Yorkshire explique que si le tableau ne brûle pas c’est simplement parce qu’il est imprimé sur un panneau de fibre de forte densité.

Restaurant 

Mais peu de temps après un restaurant italien de Great Yarmouth brûle et seule la copie du tableau est épargnée. 

Tableau

Cet événement renforce l’idée du tableau maudit. Le rédacteur en chef du journal "The Sun" publia alors une annonce :

Inquierts

« Si vous êtes inquiets à cause d’une image du « Du garçon qui pleure » accrochée dans votre maison, alors envoyez-la-nous immédiatement. 

Détruire

« Nous allons la détruire pour vous. »

Exemplaires 

2500 exemplaires ont été envoyés au journal, un grand bûcher fut organisé près de la ville de Reading. Le journal en fit un reportage, annonçant : « The Sun cloue la malédiction du garçon qui pleure » pour de bon.

Halloween 

Cet événement eut lieu pour Halloween 1985. L’intérêt du public commença à décliner cependant en 1988 de nouveaux incendies furent signalés et dans les années 1990 les faits se répandirent à d’autres parties du monde.

Malédiction

En 2002, on parla de nouveau de la malédiction du tableau. Stan Jones, un habitant de Rotherham, racontait que ses trois maisons successives avaient été victimes d’incendie et dans chacune le « Garçon qui pleure » était accroché au mur. 

Troisième

Dans le troisième, sa femme enceinte avait failli mourir. Elle s’était endormie oubliant leur repas sur la cuisinière.

2000002982373Tableaux de Bruno Amadio.

Série

La peinture fait partie d’une série de tableaux montrant des enfants en larme réalisée par Bruno Amadio.

Descriptions

Les différentes descriptions des tableaux données dans les témoignages correspondent donc aux peintures de cette série.

Maudit

Pour être exact, le terme de maudit ne s’applique pas à une seule peinture, mais à toute la série de Bruno Amadio.

Bruno Amadio

Nous se savons que peu de choses sur ce peintre. Il est né à Venise le 15 janvier 1911. Il a été à l’académie des Beaux-arts. Il a adhéré au fascisme durant sa jeunesse.

Mobilisé

Ensuite mobilisé comme soldat dans l’armée italienne lors de la Seconde Guerre mondiale. Au cours de cette expérience, il a pu voir la détresse des enfants. 

Images

Ces images déchirantes marquent la sensibilité de l’auteur et influencent son travail de manière significative. Après la guerre, il s’est installé en Espagne, d’abord à Séville puis à Madrid.

Giovanni Bragolin

Il a commencé à utiliser le pseudonyme « Giovanni Bragolin » pour signer ses célèbres portraits des « Enfants qui pleurent ». 

Succès

Ces peintures ont connu un réel succès et plus de 50 000 copies ont été commercialisées à travers le monde. 

Mort

En 1970, le peintre retourne en Italie et s’installe à Padoue. Il y meut le 22 septembre 1981.

Peintre

En 1969, le peintre aurait utilisé comme modèle un orphelin qui laissait paraître une incroyable tristesse. 

Don Bonillo

Un prêtre catholique reconnaît le garçon. Il s’agit de Don Bonillo, un enfant qui aurait vu ses parents mourir dans un incendie.

Incendies

Le prêtre conseille au peintre de ne pas approcher l’enfant, car des incendies mystérieux inexpliqués se déclarent en sa présence. 

Diablo

Cela lui vaut le surnom de « Diablo ». Le peintre n’en tient pas compte. Lorsqu’il a fini le tableau, son atelier prend feu et le garçon disparaît.

Accident

En 1976, un accident se produit dans la périphérie de Barcelone. Le véhicule a brûlé avec le conducteur à l’intérieur.

Permis 

Cependant, le permis de conduire est retrouvé. Bien qu’il soit partiellement brûlé, il révèle qu’il appartient à un Don Bonillo âgé de 19 ans.

Version 

Une autre version explique que le peintre en a eu assez de ne pas connaître le succès. Il a donc décidé de faire un pacte avec le diable. 

Série

Il peint alors la série des « Enfants qui pleurent » et devient riche, ses tableaux devenant populaires se vendant très bien. Mais à cause du pacte ceux qui les possèdent sont victimes de la malédiction.

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