1973 : le mystère de l’esprit frappeur de la Nièvre demeure entier
1973 : le mystère de l’esprit frappeur de la Nièvre demeure entier
L'affaire de La Machine avait suscité beaucoup d'intérêt.
En novembre 1973, à La Machine, un curieux phénomène va durer près d'un mois. Un esprit frappeur, dans le mur d'une chambre, répond aux questions qui lui sont posées. Aujourd'hui, le mystère est toujours entier.
Histoire
Commencent alors une incroyable histoire et une enquête menée par l'adjudant Bernard Guilbert, à l'époque commandant de la brigade de La Machine, ce dernier, aujourd'hui en retraite à Imphy se souvient parfaitement des faits.
Constaté
« J'ai constaté à plusieurs reprises le phénomène et j'ai personnellement pu discuter avec l'esprit ».
Affaire
L'affaire fait évidemment grand bruit à tel point que les Machinois et autres curieux, venant parfois de fort loin, se rendent en nombre dans la maison qui semble hantée.
Scientifiques
Des scientifiques sont aussi là : « Pas mal de charlatans, également », commente Bernard Guilbert. L'histoire paraît surréaliste, un esprit frappeur tape dans la cloison de la chambre d'un adolescent et il répond même à des questions précises.
Tiercé
« On lui a demandé les arrivées du tiercé, qu'il a donné d'ailleurs. Il était aussi capable de rythmer des marches militaires, ou des chansons de Marie Laforêt. Il a répondu à des questions très personnelles que je lui ai posées.
Déstabilisant
« Bref, c'était véritablement déstabilisant. Mes gendarmes étaient, du reste, perturbés. »
Enquête
« Forcément, on a mené une enquête sérieuse. On a fait des planques. On a placé des gendarmes partout, à l'étage, derrière la cloison, au sous-sol, dans le jardin. »
Trucage
Rien, il n'y avait rien. Je suis sûr d'une chose, il n'y avait pas de trucage, pas de supercherie » raconte, péremptoire, l'adjudant Guilbert.
Phénomène
Des semaines durant, un étrange phénomène vient secouer la douce tranquillité de ce village de 5 000 âmes : un esprit frappeur logé dans le mur de la chambre d’un adolescent.
Cloison
Au cœur de cette histoire, la cloison séparant les maisons de deux familles en mauvais termes. D’un côté, un couple de quadragénaires dont l’épouse avait la réputation d’être belliqueuse et acariâtre.
Famille
De l’autre, une famille composée d’un couple et de leur fils de treize ans, Dominique, au micro de Sud Radio, Yves Lignon, auteur d'ouvrages sur le paranormal, revient sur cette extraordinaire manifestation.
Authentique
« On peut dire qu’on a eu affaire à un cas authentique de maison hantée », annonce-t-il d’emblée. « Pour la science, une maison hantée est un lieu d’habitation dans lequel se produisent des choses que la physique honnête réprouve : les objets se déplacent, les murs tapent », précise l’Universitaire.
Coucher
Le soir du 5 novembre 1973, aux alentours de 21 heures, le jeune homme va se coucher comme à son habitude.
Coups
Seulement voilà : des coups sourds, provenant de l’autre côté de la cloison qui sépare sa chambre du domicile de ses voisins, l’empêchent de dormir.
Bruits
Les bruits se répètent, si bien que le père de Dominique, furieux, finit par se rendre chez ses voisins pour leur demander d’arrêter ce vacarme.
Épouse
L’épouse est en train d’écosser des petits-pois tandis que le mari, lui, se tient sur le pas de la porte, là, les familles des deux côtés de la cloison s'inquiètent.
Supercherie
Il n’y avait pas de trucage pas de supercherie, alors que l’histoire se répète, une enquête de police est ouverte. L'adjudant Bernard Guilbert, autrefois commandant de la brigade de La Machine, se souvient bien de cette troublante histoire.
Journal
Dans les colonnes du Journal du Centre, celui qui est aujourd’hui à la retraite affirme avoir "constaté à plusieurs reprises le phénomène" et avoir conversé avec l’esprit. « Forcément, on a mené une enquête sérieuse. »
Planques
« On a fait des planques. On a placé des gendarmes partout, à l'étage, derrière la cloison, au sous-sol, dans le jardin. Rien, il n'y avait rien. Je suis sûr d'une chose, il n'y avait pas de trucage, pas de supercherie », poursuit-il.
Esprit
L’esprit battait la mesure sur des chansons de Marie Laforêt, de quoi était donc capable cet esprit frappeur ?
Enregistrements
Dans les enregistrements de la gendarmerie, on entend le jeune Dominique siffloter viens sur la montagne de Marie Laforêt pendant que "le mur l’accompagne en battant la mesure", explique Yves Lignon.
Adjudant
De son côté, l'adjudant Guilbert raconte : « On lui a demandé les arrivées du tiercé, qu'il a donné d'ailleurs il était aussi capable de rythmer des marches militaires, il a répondu à des questions très personnelles que je lui ai posées, bref, c'était véritablement déstabilisant. Mes gendarmes étaient, du reste, perturbés. »
Phénomène
Phénomène supra naturel ? Rien ne sera jamais démontré. Toutefois, l'adjudant Guilbert a fait des enregistrements, c'est édifiant et c'est surtout une première dans ce genre d'investigation.
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